Le week-end dernier était le point culminant de la saison des pre-parties de l’Eurovision. Samedi soir était programmée Eurovision In Concert, la plus ancienne pre-party, organisée comme d’habitude à Amsterdam, à l’AFAS Live, la salle de concert qui jouxte le stade du club de Football Ajax d’Amsterdam. Et le lendemain à Londres c’était la London Eurovision Party, qui avait élu domicile au HERE at Outernet, une nouvelle salle de spectacles (capacité 2000 personnes) située au cœur de Londres dans le quartier branché de Tottenham Court Road. Et nous étions aux deux !
Samedi 14 avril la presse avait rendez-vous avec les artistes en début d’après-midi. L’ occasion pour les médias, les gros comme les petits, d’échanger avec les artistes qui vont participer à l’Eurovision 2023. 28 artistes étaient annoncés, mais ils n’étaient que 27 à faire la photo de groupe, la Polonaise Blanka étant absente, sans explication, ce que les organisateurs n’ont pas manqué de souligner. Vue la longueur des files d’attente, on a vite compris que les médias étaient surtout venus pour approcher les deux favoris de cette année, la Suédoise Loreen et le Finlandais Käärijä.
Le Big 5, l’Espagnole Blanca Paloma, les Allemands Lord of the Lost et la Québécoise La Zarra représentant la France était également très sollicité.
Le spectacle auquel nous avons assisté le soir, animé par l’inamovible Cornald Maas et une nouvelle venue, la présentatrice de télévision et de radio Hila Noorzai (elle a animé les conférences de presse à Rotterdam en 2021), fut de qualité, avec des prestations variées, certaines plus réussies que d’autres, et un public de 5000 personnes alternant soutien appuyé à ses favoris et indifférence pour les autres.
La production nous a épargné une première partie d’artistes locaux et c’est avec la chanson maltaise que le show a démarré. Ont suivi dans l’ordre Albanie, Lituanie, Irlande, Estonie, Autriche, Roumanie, Azerbaïdjan, Saint-Marin, Suisse, Lettonie, Espagne et Arménie.
Après le break d’une quinzaine de minutes le show s’est poursuivi avec l’invitée spéciale, Katrina (anciennement and The Waves) qui a interprété d’abord le titre avec lequel elle a remporté l’Eurovision en 1997, Love Shine a Light puis son plus gros tube Walking on Sunshine. Ensuite, d’autres concurrents de cette année se sont succédés sur scène : Allemagne, Danemark, Royaume-Uni, Ukraine, Belgique, Islande, Moldavie, Tchéquie, Pays-Bas, Slovénie, Suède, Autriche et Finlande. Vous noterez que les Pays-Bas n’ont pas été placés en fin de programme. Et ça valait mieux, le duo Mia Nicolai et Dion Cooper ayant fait une prestation catastrophique, chantant faux de bout en bout.
Et la France ? Ce n’est qu’avant la dernière chanson que Cornald Maas nous a annoncé que La Zarra ne se produirait pas ce samedi soir, ajoutant un brin taquin qu’elle était probablement aller retrouver la Polonaise Blanka.
On a cru comprendre que cette défection de dernière minute a beaucoup irrité la production. Notre représentante a justifié au même moment sur Twitter son absence « suite à un problème personnel ». Dans la foulée sa participation au meeting de Londres a également été annulée.
La soirée s’est achevée par une afterparty où les eurofans ont dansé jusqu’au bout de la nuit sur les grands succès de l’Eurovision. Pas moi, car mon avion pour Londres m’attendait au Schiphol dimanche matin avec une arrivée à Heathrow à 10h45 heure locale, et un décalage horaire d’une heure qui s’est révélé bienvenu vu le programme chargé de la journée.
